Le premier centre médical universitaire non-payant à Paris a été célébré le 29 septembre 2015, à la rue des Saints-Pères. Une aubaine pour les élèves de la capitale qui tergiversent généralement à consulter un docteur faute d’un budget insuffisant.
Ouverture d’un centre non-payant
Même si la santé n’a pas de valeur monétaire, se soigner reste une lourde charge pour un étudiant. De ce fait, au niveau national, approximativement 1/6 des étudiants, soit 15,6 %, témoigne s‘abstenir de soins durant ces 6 derniers mois par manque de moyens. Les choses s’avèrent alarmantes. Mais à Paris, cela va évoluer. Effectivement, l’un des cinq SIUMPPS, ou services interuniversitaires de médecine préventive et de promotion de la santé de la métropole, à savoir celui de l’académie Paris-Descartes, a été rénové pour devenir un centre de soins universitaire bénévole.
En mode d’expérimentation
Encore en mode de test, l’espace médical des Saints-Pères a été lancé le mardi 29 septembre 2015 pour les académies de Panthéon-Sorbonne, de Sorbonne-Nouvelle, de Paris-Descartes, de Paris-Diderot, de Dauphine et notamment les élèves des 10 plus importantes facultés publiques telles que Sciences Po, les Beaux-Arts, le CNAM et Arts et Métiers ParisTech. Une alliance subsiste également avec différents établissements privés. En région, on rencontre déjà 30 centres de ce genre.
Des spécialistes à votre service
Le centre contient 2 psychiatres, 9 psys, 2 gynécos, 1 dentiste, 22 docteurs généralistes ainsi que des infirmières. Les auscultations, non-payantes, se passent sur rendez-vous et sans avance. L’étudiant malade peut prendre l’un des spécialistes comme son docteur référent s’il le veut. Le centre impose trois buts : l’amélioration de l’accès aux traitements au moyen d’un seul guichet et un engagement tiers-payant, la prévention des menaces de maladies grâce aux traitements ainsi qu’au dépistage et la formation à une éducation à la santé. Pour profiter des prestations de ce centre, l’élève doit présenter sa carte Vitale ainsi que sa carte de mutuelle. Suite à la télétransmission, la mutuelle indemnise le centre de soins.