Peu importe sa spécialisation, l’ingénieur agronome poursuit un unique but : rénover les méthodes de productions afin de déployer une agriculture performante, durable et garantie.
Un technicien polyvalent
Médiateur entre la science et l’univers agricole, l’ingénieur en agronomie peut œuvrer, entre autres pour le perfectionnement de la durabilité d’une céréale ou à l’invention d’une machine agricole neuve. En fonction de sa mission, il exerce sur le terrain, au niveau d’une chambre d’agriculture, en au sein d’un laboratoire, à l’INRA ou Institut national de la recherche agronomique, dans une officine particulière, au sein du CNRS ou Centre national de la recherche scientifique ou auprès d’une industrie spécialisée dans l’agroalimentaire. L’un des atouts principaux du spécialiste s’avère être sa polyvalence. Ce poste requiert un scientifique certes expérimenté, mais aussi apte à arborer des savoirs dans des secteurs essentiellement divergents tels que l’agroalimentaire, la viticulture, l’agro-environnement ainsi que la biologie animale et végétale.
Organisé et qualifié
Cependant, bien que dévoué à l’exploration et à l’essor scientifique, l’agronome doit aussi posséder une assurance en termes d’organisation et d’administration de projets. Réceptif hors pair, il sait ingénieusement structurer et contrôler une équipe. Ses aptitudes additionnelles dans la gestion comptable vont lui permettre de réussir les projets proposés, plus particulièrement par la mise en place d’un cahier des charges ou l’évaluation de la possibilité d’un planning. La plupart des agronomes mettent leur compétence en faveur des grandes firmes agroalimentaires comme Nestlé, Danone ou Lactalis ou bien des PME. Celles-ci embauchent le plus, plus particulièrement les jeunes qualifiés. En outre, approximativement 1/3 des agronomes en activité travaillent dans le secteur de la recherche puis du conseil. De surcroît, les multiples crises agricoles et alimentaires de ces 10 dernières années (grippes animales, vache folle, organismes génétiquement changés) ont instauré un challenge pour le maintien de la protection alimentaire à la hiérarchie globale. Les agronomes occupent un rôle crucial dans ce conflit.