La Suisse est connue internationalement pour la qualité de son dispositif d’enseignement et le niveau supérieur des formations dans ses facultés et ses grandes institutions d’ingénieurs. Actuellement, 10 universités, 2 académies fédérales et 7 hauts instituts spécialisés se partagent la mission d’instruire 120 000 étudiants dans le pays.
Les étudiants français ont leur place
La Suisse ne fait pas partie de l’Union européenne, mais ses facultés restent accessibles aux étrangers tels que les Français. La Suisse ayant paraphé la notification de Bologne, de ce fait, elle emploie le dispositif LMD ou Licence Master et Doctorat appliqué en France. Ainsi, un étudiant français désirant suivre des études en Suisse devra décliner une variété de paperasses, mais il n’est pas obligé de disposer d’un visa. Il suffit qu’il présente une requête de séjour, un certificat d’adhésion dans une faculté suisse, une justification certifiant ses pouvoirs financiers qui sont assez pour recouvrir l’ensemble des charges d’un étudiant et un certificat de résidence sur l’endroit d’étude ou aux alentours.
Quelques détails à savoir
La Suisse parle 4 langages officiels : le français, l’allemand, l’italien et le romanche. Il faut juste savoir parler l’un de ces 4 langues pour pouvoir s’instruire en Suisse. Par contre, il est recommandé d’avoir une attestation de maturité, un document attestant la fin de votre deuxième cycle scolaire à savoir le baccalauréat. En juin et en août ou septembre, le CIUS ou Cours d’Introduction aux Études Universitaires programme des tests d’admission pour les élèves qui désirent venir en Suisse pour étudier. Le CIUS conseille de s’adhérer à des cours pour la préparation de ce contrôle. Quant aux frais d’adhésion des facultés suisses, ils modulent fortement de 1 000 CHF ou 810 euros pour la faculté de Genève jusqu’à 8 000 CHF ou 6 475 euros pour celle de Della Svizzera Italiana. Concernant le logement, il faut prévoir entre 260 et 340 euros pour une pièce en résidence universitaire.