Le logement fait partie intégrante des caractéristiques de la vie étudiante. Intégrer un logement étudiant implique de réfléchir au budget qu’on doit allouer, aux financements possibles et au mode d’hébergement.
Le budget et le financement
En matière de budget, il convient de définir le loyer maximum auquel on peut prétendre conjugué à la caution à devoir, au montant exact du dépôt de garantie ainsi qu’à l’assurance habitation dû par le locataire. Le dépôt de garantie sert à régler les frais de réparation qui restent à la charge du locataire. L’assurance habitation est obligatoire et permet les réparations en cas d’incendie ou de dégâts des eaux. En matière d’aides au logement, l’étudiant peut prétendre à l’API ou aide personnalisée au logement de la caisse d’allocations familiales, ainsi qu’à ALS ou allocations de logement social et l’ALF ou allocation de logement familiale. La Clé ou caution locative étudiant permet aux moins de 28 ans de bénéficier de la caution de l’Etat.
Le mode d’hébergement et l’installation
Le mode d’hébergement peut être en résidence universitaire, en location ou en colocation. Quant aux résidences universitaires privées, le confort est au rendez-vous mais elles restent coûteuses. En termes de colocation, il est important de bien définir les conditions de vie en commun pour se prémunir des mésententes et des malentendus. C’est un mode d’hébergement à moindre frais qui nécessite un excellent savoir-vivre mutuel entre colocataires. Avant l’installation dans le logement, il convient d’être scrupuleux lors de l’état des lieux avec le bailleur pour espérer un retour intact de la caution. L’ameublement reste une phase coûteuse de l’installation. Il faut privilégier les petites annonces sur le net, les sites de dons de meubles voire les agences de location de meubles et les marchés aux puces où on peut dénicher de petites merveilles à moindre coût sans oublier les vide-greniers.