En moyenne, 49 % de parents estiment que financer leur retraite est moins substantiel que les études de leurs gamins. Et d’après une enquête d’HSBC, 46 % veulent bien contracter une dette pour ce poste, contre 60% pour les autres pays.
Les Français se distinguent
Parmi les 6 200 parents questionnés sur une quinzaine de pays différents, les Français se distinguent spécifiquement. En effet, ils sont moins partants pour emprunter avec un taux de 46 %. Cependant, ils font partie de ceux qui collaborent le plus à la subvention des études soit 91% contre 84% pour la normale. Un chiffre élevé par rapport à la norme internationale qui est de 49 %. Cela est peut-être dû au fait que les études supérieures en France s’avèrent les plus abordables. Elles sont évaluées dans les 4 924 euros par année et par enfant, soit indubitablement moins que la normale internationale qui s’estime à 7 631 dollars. Mais c’est sûrement dû au fait que les parents misent sur leurs appointements courants pour supporter ces charges.
Les jeunes parents plus prévoyants
Par contre, la génération Y est plus prudente que leurs aînés, constate HSBC. Effectivement, 79 % des moins de 34 ans débutent à programmer la prise en charge des études de leur progéniture avant même que ces derniers soient en primaire. Tandis que les plus âgés, soit 52 %, ne sont pas aussi prévoyants. Cependant, ils sont moins enclins à recourir à l’emprunt tandis que 3 parents sur 5 dans le monde sont dispos à le faire pour allouer les études optimales pour leurs enfants. De leur côté, l’Angleterre avec 43 % et l’Australie avec 44% sont plus hésitants. Autre distinction entre les géniteurs français et les autres pays, le choix de la profession qu’ils envisagent pour leurs gamins. À l’étranger, ils sont plus en fonction de la rémunération, ce qui est le cas pour 35 % des parents et pour la protection de l’emploi pour 34 % d’entre eux. Mais en France, ils estiment à 42% que la carrière des jeunes doit particulièrement être inspirée par leurs désirs.